Journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars 2025 est bien plus qu’une simple date dans le calendrier. C’est un moment fort de mobilisation, un rappel de nos revendications passées, de nos victoires durement acquises et du chemin qu’il reste à parcourir.

Chaque année, cette journée met en lumière la lutte pour les droits des femmes et célèbre les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles partout dans le monde. Mais au-delà de la reconnaissance, c’est aussi une occasion de rappeler que les inégalités persistent et que notre engagement ne doit pas faiblir.

Cette année, elle prend une signification encore plus forte pour nous, membres du SPPMM, alors que nous sommes en pleine négociation de notre convention collective.

Le SPPMM représente plus de 3 000 professionnelles et professionnels et demeure résolument à l’écoute de ses membres, en particulier des nombreuses femmes qui en font partie. Aujourd’hui, elles constituent près de 60 % des effectifs, occupant des postes stratégiques dans des domaines clés tels que les finances, les communications, la culture, l’environnement, l’immobilier, l’informatique, ainsi que le développement social, urbain et économique. Leur présence et leur influence n’ont cessé de croître au cours des 20 dernières années, preuve incontestable de leur expertise et de leur contribution essentielle.

Des acquis et des combats toujours d’actualité
Précurseur à la Ville de Montréal en matière de conditions de travail, le SPPMM a été le premier à négocier et à intégrer, il y a plus de 30 ans, des dispositions encadrant le congé de maternité et le congé parental dans la convention collective. Une avancée majeure qui a marqué un tournant dans la reconnaissance des droits des professionnelles.

Aujourd’hui engagé dans les travaux sur l’équité salariale, le SPPMM veille à ce que les écarts de rémunération pour les emplois à prédominance féminine soient corrigés. Pourtant, l’Employeur refuse toujours de reconnaître l’évolution des emplois et les biais de son système de rémunération.

La reconnaissance de notre expertise passe aussi par un véritable plan de carrière, qui favorise la mobilité et le développement professionnel et la reconnaissance des compétences des professionnelles qui contribuent chaque jour à l’excellence des services municipaux. Trop souvent, les opportunités sont limitées ou inadaptées, freinant notre progression.

Conciliation travail-vie personnelle : une nécessité, pas un privilège
Aujourd’hui, la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle est au cœur des négociations en cours. Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité pour assurer un équilibre de vie sain et durable. Le SPPMM en fait une priorité et attend de l’Employeur un engagement clair et concret en ce sens. Les conditions de travail doivent refléter les besoins des professionnelles et reconnaître pleinement leur apport à la collectivité.

Mobilisons-nous pour des conditions de travail justes et modernes
Alors que nous négocions notre future convention collective, le 8 mars 2025 doit être une journée de mobilisation où nous réaffirmons haut et fort notre exigence d’un véritable engagement de l’Employeur pour des conditions de travail qui respectent nos expertises, nos réalités, notre charge mentale et notre équilibre de vie. Chaque avancée que nous obtenons est le fruit de notre mobilisation collective.

Votre exécutif syndical